Découvrez le pouvoir du champ lexical en SEO

Le champ lexical, quèsaco ? Et en quoi pourrait-il vous aider à atteindre les meilleures places dans les SERPs ? L’essentiel à retenir en référencement naturel est que les robots de Google récompensent les bons sites, ceux qui répondent le mieux au besoin de l’internaute. Si bien que plus vos contenus sont riches, plus ils sont bons aux yeux des lecteurs et des algorithmes des moteurs de recherche. Pour cela, vous pouvez notamment vous appuyer sur un champ lexical précis et bien fourni, voici pourquoi 👇

(Temps de lecture : 5 minutes)

Champ lexical : définition et exemples

Quelle est la définition du champ lexical ?

Un champ lexical est un ensemble de mots qui renvoient à un même thème. Il se compose notamment de noms, d’adjectifs, de verbes et d’adverbes. Ce sont parfois des synonymes et parfois des mots connexes, de la même famille par exemple. Associer ces termes permet d’aborder une notion dans son intégralité. Ainsi, plus un texte est doté d’une richesse lexicale, plus le lecteur est immergé dans l’univers désiré.

Quelques exemples pour y voir plus clair

Rien de tel que des exemples concrets pour comprendre ce qu’est un champ lexical.
Si j’utilise les mots « roues », « moteur », « stationner » et « électrique », vous comprenez tout de suite que je souhaite aborder le sujet des voitures.
Tout comme si je vous parle de « bonbons », de « sucettes », de « sucrerie » ou encore de « réglisse », je suis dans le champ lexical de la confiserie.

Est-ce que le champ lexical a un rapport avec le champ sémantique ?

Qu’est-ce que le champ sémantique ?

Définition

Il arrive souvent que le champ sémantique soit confondu avec le champ lexical. Pourtant il s’agit bien de deux notions différentes.

Le champ sémantique est l’ensemble des sens d’un seul et même mot. Ainsi un mot peut avoir une seule orthographe mais plusieurs sens. C’est ce qu’on appelle un homographe, et non un homophone (c’est-à-dire qui se prononce pareil mais ne s’écrit pas pareil et n’a pas le même sens). Mais là je vous ai perdus donc j’arrête 🤯

Retenez simplement que la polysémie d’un mot joue parfois des tours.

Exemples

Prenons l’exemple du mot « règle ». La règle est l’instrument utilisé par les écoliers pour tracer de jolis traits bien droits sur leur cahier. Mais c’est aussi une prescription qu’il convient de suivre dans une situation donnée. Les dictionnaires comptent parfois plus de 6 définitions différentes pour ce mot.

Dans ce cas, comment les robots de Google peuvent-ils savoir si votre article de blog parle de graphisme ou de bienséance ?

Quel est le lien avec le champ lexical ?

C’est là que le lien entre le champ lexical et le champ sémantique prend tout son sens en SEO. En effet, la seule manière de faire comprendre aux algorithmes de Google la sémantique du mot-clé que vous avez choisi est d’utiliser un répertoire lexical étoffé. On dit que le champ lexical donne une vision d’ensemble du mot-clé, alors que le champ sémantique le contextualise. La confusion est donc facile à faire entre ces deux notions, car elles sont étroitement liées.

Ajoutez les mots « crayon », « école » ou encore « dessiner » dans votre texte, et on comprendra tout de suite que quand vous parlez de règle, vous parlez de l’objet.

En quoi ces deux concepts peuvent-ils faire décoller votre business ?

L’arrivée de Colibri a tout changé

Colibri (ou Hummingbird en anglais) est l’algorithme que Google a mis en place en 2013 et qui a enrayé la domination de la suroptimisation. Autrement dit, c’est le bourrage de mots-clés dans les contenus web. Cette technique est même pénalisée désormais et Google éjecte des SERPs les textes qui privilégient l’abondance de mots-clés au détriment de la qualité du contenu pour le lecteur.

L’outil fait plus qu’analyser le champ lexical, il est capable d’évaluer le sens sémantique d’un texte. Il prend également en compte les sources citées tout comme l’auteur. Il va donc pouvoir déterminer la pertinence globale du contenu. Plus vous soignez votre sémantique, mieux vous êtes placé dans les résultats de recherche.
Le petit + : Google est capable de comprendre des requêtes longues (de 5 à 8 mots), ce qu’on appelle dans le jargon une « longue traîne ». Il décortique chacun des mots qui composent la requête pour apporter une réponse encore plus fine et plus qualitative à l’internaute.

Plus c’est bon, plus c’est lu

Rédiger pour les robots c’est utile, mais une stratégie de contenu ne doit pas reposer que sur cela. L’humain reste au cœur et il ne faut pas oublier que le lecteur est la première cible à atteindre. L’internaute apprécie les contenus qui répondent à sa requête et à son intention de recherche (qu’elle soit informationnelle, transactionnelle ou navigationnelle). Il attend aussi que le texte lui apporte des informations fiables. Enfin, l’esthétique est importante et il préfère les textes aérés par exemple. Plus il aime, plus il lit le contenu rédactionnel jusqu’au bout. Il peut même avoir envie de lire d’autres contenus du même auteur et de passer à l’action (acheter le produit proposé, partager l’article de blog présenté…). Voilà, entre autres, comment limiter votre taux de rebond. Ensuite, c’est l’effet boule de neige : plus vos pages web sont visitées, plus Google met en avant votre site, donc plus votre popularité croît.

De plus, en utilisant des champs lexicaux et des champs sémantiques complets, les contenus ont plus de chances de se retrouver dans les requêtes associées, et ce, même pour toutes les intentions de recherche. De quoi développer la notoriété du site à plus grande échelle.

Maillage interne, quand tu nous tiens

Le champ sémantique peut se travailler aussi au niveau du site dans son entièreté. C’est ce qu’on appelle le cocon sémantique. Inventée en 2004, cette stratégie de référencement naturel repose sur la création d’un maillage interne entre les pages traitant d’une même thématique, en exposant chacune un sous-thème. Toutes ces pages reliées entre elles sont donc sémantiquement proches et ont plus de poids qu’une page seule (comme pourrait le faire un concurrent sur le même mot-clé que vous).

L’avantage de cette stratégie est que les robots de Google en analysant votre site internet passent de page en page dans le cocon et apprécient la richesse des informations délivrées sur un mot-clé donné. Bonne nouvelle pour votre positionnement !

Comment mettre cela en place dans vos contenus web ?

Avant de réfléchir aux champs lexicaux à utiliser, il est essentiel de bien choisir vos mots-clés. Sont-ils populaires, sont-ils concurrentiels ? De nombreux outils gratuits et payants permettent d’étudier mots-clés et champs lexicaux. Cependant, quand on n’a ni le temps, ni l’envie de dépenser de l’argent dans des outils qui ne serviront que ponctuellement, il est préférable de faire appel à un professionnel. Les rédacteurs web utilisent au quotidien les outils en question et sont donc capables de travailler rapidement, pour un résultat parfait. C’est en tout cas ce qu’on s’attèle à faire chez Aguila Plus 😉